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Qui est Denis Labayle ?
Un écrivain et un médecin humaniste
Denis Labayle a écrit son premier roman à 15 ans. L’histoire d’un vieil homme qui, avant de mourir, part à la recherche de ses fils…
Depuis il n’a cessé d’écrire.
LE THÉÂTRE
Il est l’auteur de quatre pièces de théâtre : Non récupérable (une tragédie) La guerre des rats n’aura pas lieu (une comédie) Aux armes citoyennes (une comédie) Mon ami Frantz (une tragi-comédie) « Non récupérable » a été présenté en Avignon en 1975
LES NOUVELLES
Dans ses deux livres de nouvelles, Le médecin qui voulait être magicien (Seuil, 1997, Prix du centenaire de l’hôpital de Brive), et Nouvelles sur ordonnance (Dialogues, 2013), il donne un aperçu original de la relation soignant-soigné : « J’ai écrit ce livre comme on regarde dans un Kaléidoscope. Chaque chapitre rapporte un récit, une aventure dans laquelle le médecin n’est qu’un acteur entre les mains du plus grand metteur en scène : la maladie. Elle seule écrit les scénarios, sélectionne ses personnages, se choisit un public. Elle engendre des situations cocasses ou diaboliques.
LES ROMANS
Pour son premier roman CRUELLES RETROUVAILLES (Julliard) il obtient le prix du roman du Doubs en 2002, le prix Littré en 2003, une mention spéciale au prix des lecteurs du Télégramme de Brest. Il est sélectionné pour le prix synopsis. Le roman reçoit une analyse élogieuse de Josyane Savigneau dans Le Monde des Livres. Il fait partie de la sélection des premiers romans du Figaro Littéraire, du « coup de cœur » de Françoise Huart dans le journal Côté femme.
Son deuxième roman, PARFUM D’ÉBÈNE (Julliard) publié en 2004, reçoit à Paris le Prix du Lions Club International en 2005. Il est sélectionné pour le Prix du Roman d’amour 2004. Kofi Yamgnane, ancien ministre de la République, estime que ce roman reflète fidèlement l’ambiance africaine et évoque parfaitement les problèmes actuels de l’Afrique.
TANTE GINA, son troisième roman (Julliard), paru en 2006, a été l’un des trois romans sélectionnés pour le prix Exbrayat. Josyane Savigneau dans Le Monde des Livres en fait une analyse très positive.
TON SILENCE EST UN BAISER, son quatrième roman (éditions Julliard) est paru en 2007. Il est sélectionné pour le Grand Prix du Télégramme et pour le Prix du Roman d’amour 2008.
ROUGE MAJEUR, été réédité par trois maisons d’édition : en 2009 chez Panama, en 2012 chez Dialogues, enfin, en présentation poche chez Synchronique éditions. Il évoque les derniers jours de Nicolas de Staël et les affres de la création, est. Il a reçu le Prix des Lecteurs de BRIVE en 2009.
NOIRS EN BLANC, (Dialogues) est paru en 2012. Il raconte la saga de quatre jeunes africains qui quittent leur pays pour faire des études de médecine à l’étranger. Le héros va successivement à Cuba, en URSS, puis en France, et reste tiraillé entre ses racines naturelles et ses racines acquises. C’est le seul livre qui aborde ce sujet fondamental d’actualité : la fuite des cerveaux du continent africain. Salué par de nombreux articles, ce roman a reçu le PRIX ARMORICE 2013.
A HAMBOURG, PEUT-ÊTRE (Dialogues) est paru en 2014. Une aventure aussi originale que captivante qui se déroule entre octobre 1940 et avril 41. Un roman salué par la critique. De nombreux articles élogieux dans la presse ( Ouest-France, Le Canard Enchainé, Le Parisien- Aujourd’hui, Médiapart…) Il a été sélectionné pour le Prix du Roman Historique.
CORRESPONDANCE CHÂTELET (Glyphe, 2017) évoque la rencontre improbable entre deux personnages, un écrivain hanté par le souvenir de la disparition de son fils et une Black américaine, chanteuse de métro. Une histoire forte, écrite avec humour. Nombreuses analyses positives dans la presse : Le parisien, Médiapart, Ouest-France…
ENTENDS VENIR L’ORAGE (Glyphe, 2019). Entre thriller et fable politique, ce roman d’une brûlante actualité met en scène la révolte solitaire d’une femme contre l’impitoyable monde des affaires.
Par ailleurs, Denis Labayle a été Membre du jury du prix du Télégramme de Brest.
A la demande du groupe Accor, il a été pendant dix ans le co-concepteur et l’organisateur des « Escales Littéraires ». Ainsi, il a invité une trentaine d’écrivains parmi les plus célèbres, à rédiger une nouvelle originale sur une ville d’Europe ou d’Afrique.
LES RÉCITS
Avec DANS LES PAS DU FILS (Kero 2016), Prix Liter’nature 2017, Denis Labayle raconte l’aventure extraordinaire vécue par un père et son fils : la traversée à cheval des steppes d’Asie Centrale, aux confins du Kirghizstan.
ADOPTÉE (Synchronique Éditions 2020) raconte comment Thérèse, qui vit en fauteuil roulant depuis l’âge de vingt ans devient championne du monde d’escrime, plusieurs fois médaillée olympique. Comment cette bretonne globetrotteuse traverse le monde avec son fauteuil roulant. Et comment à quarante ans, elle se lance dans la plus aventureuse des aventures en décidant d’adopter un enfant !
ADÉLAÏDE HAUTVAL (Plon, 2024), la psychiatre qui a tenu tête aux médecins nazis, raconte le parcours incroyable d’une femme aussi modeste que courageuse, engagée et humaniste, qui deviendra la deuxième femme et le premier médecin à recevoir le titre de Juste parmi les nations.
Ses IDÉES
Dans sa jeunesse il fut fortement influencé par la pensée de Gandhi et l’emploi de la non-violence. Passionné par l’analyse du pouvoir, il fréquente le groupe de réflexion de Gérard Mendel, fondateur de la socioanalyse.
Dans Vivement le doute, paru en 1986, il précise sa propre analyse du pouvoir et montre que les principales idéologies ou religions ont perdu leur âme dès lors qu’elles ont adopté comme organisation interne, la structure pyramidale.
En 1999, il publie les résultats d’une enquête de deux ans portant sur les initiatives qui changent la société. Dans son livre LA FRANCE DE L’AUDACE, paru aux éditions du Seuil il montre que les associations citoyennes découvrent souvent des solutions aux problèmes que le monde politique s’avère incapable de résoudre. Ce livre, préfacé par Albert Jacquard, sera présenté à l’émission Bouillon de culture de Bernard Pivot.
SES ENGAGEMENTS
La défense des fatmas
C’est en 1970, lors de son service militaire comme médecin coopérant en Tunisie, qu’il rédige et distribue son premier tract destiné à dénoncer l’attitude néocolonialiste de nombreux coopérants français. Dans ce texte, il stigmatise la situation réservée aux Fatmas, les femmes de ménage, le plus souvent sous-payées et corvéables à merci.. Son tract intitulé la justice quoiqu’il en coûte, est repris et diffusé dans… le journal de l’archevêché de Tunis.
Le MLAC
En 1972, membre du Groupe Information Santé (GIS), il participe à la défense des familles dont les enfants ont été victimes du talc Morange. Il milite également au sein du Mouvement pour la Libération de l’Avortement et de la Contraception (MLAC) dont l’action permettra d’aboutir à la loi de 1975.
Un passage au PS
De 1972 à 1979, inscrit au Parti Socialiste, il fait adopter par sa section une organisation originale basée sur le non cumul des mandats et la rotation des tâches tous les deux ans. fonctions.
Après l’échec de l’Union de la gauche aux élections de 78, il rédige avec quelques amis un article paru dans Le Monde, le 6 février 1978, intitulé : la relance de l’union de la gauche à la base. En 1980, il quitte un Parti Socialiste qu’il juge trop préoccupé par ses conflits internes.
La crise de l’hôpital et la réforme Hospitalière
De 1982 à 1987, il est l’un des principaux acteurs d’une réforme hospitalière. Il propose de remplacer les services traditionnels par des entités plus larges à direction collégiale : les départements. L’expérience réalisée à l’hôpital d’Evry dans l’Essonne (91) sera la seule du genre. Elle suscite la méfiance des politiques, l’intérêt des médias : plusieurs reportages dans la presse lui sont consacrés. Il est interviewé au journal de treize heures sur tf1 par Yves Mourousi.
En 1986, le changement de gouvernement met fin à l’expérience et rétablit les chefferies de service. Néanmoins cette expérience préfigure vingt ans plus tôt la réforme hospitalière de 2005.
En 2002, il développe son analyse sur la crise hospitalière dans un livre intitulé TEMPÊTE SUR L’HÔPITAL paru aux éditions du Seuil. L’auteur dénonce ce le démantèlement programmé de l’hôpital public. Il prédit dès cette date que l’hôpital ne pourra répondre à une crise sanitaire. La canicule de 2003 et la pandémie de 2020 lui donneront, hélas, raison. Il prône également de nombreux autres changements comme une nouvelle répartition des tâches entre médecins et infirmières.
La défense des personnes âgées
En 1995, dans son livre, LA VIE DEVANT NOUS (Seuil), après une enquête de trois ans, Denis Labayle dénonce les conditions de vie réservées aux personnes du grand âge, l’exploitation financière des seniors aussi bien dans les structures privées que publiques, ce qu’il appelle « l’or gris ». Son livre suscite une forte polémique au sein du milieu, et une importante réaction médiatique. Il amène les pouvoirs sanitaires à prendre un certain nombre de mesures, à fermer les établissements les plus scandaleux, à transformer les autres. Il a également stigmatisé l’absence de politique prévisionnelle pour les personnes âgées en situation de précarité dans un article paru dans Libération en 2000 : Vieillesse et précarité : une bombe à retardement.
Son avis sur le 11 septembre 2001
Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, il publie dans le journal Le Monde un article intitulé : Microbes du bien… microbes du mal. Dans ce texte, il rappelle que, si le risque d’une attaque bactérienne d’origine terroriste bactériologique est possible, le monde civilisé a laissé des bactéries bien connues tuer des populations entières par pure cynisme mercantile.
Critique de l’univers carcéral
En 2001, l’hôpital étant chargé de prendre en charge la santé des détenus, il participe à l’organisation des soins à la prison de Fleury-Mérogis. Il dénonce les conditions de vie des prisonniers, dans un article publié dans le journal Le Monde, le 26 juillet 1996 ; intitulé Puissants ou misérables en prison. Il incite les notables quiont séjourné en prison à révéler la réalité du monde carcéral.
Deux ans plus tard, des hommes politiques de toute tendance ayant connu la prison signeront un appel commun pour dénoncer les conditions inhumaines de nos prisons.
Une opposition au dossier médical informatisé.
En septembre 2004, dans un article paru dans Le Monde et intitulé Le dossier médical informatisé, une nouvelle pièce d’identité ?, il alerte la population sur les risques encourus par le projet d’informatisation du dossier médical dans des circonstances non prévues par la loi.
Ses coups de gueule dans la revue Pratique.
Pendant vingt ans, il rédige régulièrement des articles pour la revue Pratique (Les cahiers de la médecine utopique), dans la rubrique Coup de gueule.
Pour une santé publique internationale
Depuis plus de vingt-deux ans Denis Labayle collabore avec des hôpitaux africains. Tout d’abord le CHU d’Antananarivo, puis il étend son action à plusieurs hôpitaux au Cameroun, en particulier l’hôpital de la Quintinie à Douala, et le Centre hospitalier régional de Bafoussam. Avec un objectif : non pas faire des soins, mais aider les soignants à travailler sur place.
Pendant vingt ans il a présidé l’association ASFA, avec laquelle il a pu envoyer dans ces hôpitaux africains une dizaine de containers remplis de matériel médical. Ainsi, il a équipé entièrement six blocs opératoires au Cameroun, en récupérant le matériel des hôpitaux d’Evry et de Corbeil, fermés par décision administrative. Comment utiliser le gâchis des uns pour le profit des autres ! Il refuse pour cette action le qualificatif d’« humanitaire », estimant qu’elle s’intègre dans un problème plus vaste de santé publique internationale. En favorisant la formation des médecins et en fournissant des équipements, il entend lutter contre la fuite des cerveaux d’Afrique, sujet qu’il a abordé dans son roman « NOIRS EN BLANC ».
Le problème de la fin de la vie : soumission ou liberté ?
En août et septembre 1998, lorsque éclate l’affaire de l’infirmière Christine Malèvre, Denis Labayle publie dans Le Monde et dans Libération un article intitulé Plaidoyer pour une infirmière, dans lequel il dénonce l’hypocrisie de la société face au problème de la fin de vie. Sollicité par l’avocat de l’accusée, il vient témoigner et révéler la vérité sur l’attitude du monde médical face à la fin de vie.
En mars 2007, il lance le manifeste des 2000 soignants qui affirment avoir aidé à mourir des malades en phase terminale. La parution simultanée de ce manifeste dans Le Nouvel Observateur et dans Le Midi Libre suscite un débat national et oblige les candidats à l’élection présidentielle à se positionner.
Pour poursuivre son combat, il publie en 2009, un livre polémique conte l’hypocrisie qui entoure ce sujet : « PITIE POUR LES HOMMES » aux éditions Stock. Il reçoit pour ce livre le soutien de cinquante personnalités du monde artistique, scientifique, politique et littéraire (voir la rubrique du livre).
En 2014 il témoigne au procès du Docteur Bonnemaison et ses propos sont repris dans le journal Le Monde. Le jugement est un succès, un non-lieu pour l’accusé, mais la partie civile fait appel…
Invité à sept reprises à l’émission C dans l’air d’Yves Calvi, et dans de très nombreuses émissions de radio et de télévision, ses prises de position lui valent de nombreux témoignages de sympathie et aussi quelques menaces de mort…
En 2019, il accepte de devenir coprésidents de la jeune association Le choix. Citoyens pour une mort choisie.
En pleine pandémie du virus Covid 19, il écrit un article dans Libération intitulé : Le Covid 19 : l’occasion de reconsidérer la fin de vie dans la dignité ?
En novembre 2020, il lance sur change.org, une nouvelle pétition : Pour le droit de choisir sa fin de vie. Exigeons un référendum d’initiative citoyenne qui obtient 50.000 signatures en trois semaines.
Il a publié le 20 septembre 2022 un article dans Le Monde intitulé : « Fin de vie. Quelle priorité ? Le respect absolu de la vie ou la lutte contre la souffrance ? »
Il a été reçu par la ministre Firmin Le Bodo le 2 octobre 2022, par le ministre Olivier Véran en janvier 2023, par la commission parlementaire sur la fin de vie présidée par monsieur Olivier Falorni le 4 février 2023. Il a fait partie des 16 personnalités invitées au diner de l’Élysée par le Président de la République le 9 mars 2023.
Fidèle au principe de la rotation des tâches, il n’a pas renouvelé son mandat de président de l’association Le Choix. Le Conseil d’administration l’a nommé Président d’honneur. Il poursuit son combat pour que les Citoyens bénéficient de leur ultime liberté.